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Plagiat
dans le monde étudiant.
24/11/99
Un site web a décidé
de partir en croisade contre le plagiat en offrant la possibilité aux
enseignants de vérifier l’originalité des travaux que leur remettent
les étudiants. Quarante-cinq étudiants en neurobiologie de l'université
de Berkeley en ont déjà fait les frais lorsque leurs recherches
ont été soumis à ce test.
Que les étudiants français se rassurent le système ne fonctionne
que pour les textes écrits en langue anglaise.
L’ex responsable de CompuServe Allemagne acquitté.
17/11/99,
Une cour d’appel de Munich vient d’acquitter l’ancien responsable de CompuServe
Allemagne qui avait été condamné, en mai 1998, par un tribunal
de première instance bavarois à deux ans de prison avec sursis
et 100 000 marks (350 000 F) d’amende. On reprochait au fournisseur d’accès
la diffusion de documents pédophiles sur internet. La cour d’appel a
considéré que CompuServe ne pouvait pas bloquer lui-même
la mise en ligne de ces documents. Seule la société mère
de CompuServe, aux Etats-Unis, aurait été en mesure de le faire.
Services juridiques en ligne 22/11/99
La mise en ligne de formulaires juridiques et de contrats est un phénomène
qui tend à se développer chez les juristes anglo-saxons. Une étape
supplémentaire semble avoir été franchi avec une société
anglaise Desktop Lawyer. Cette société propose un agent intelligent
d’aide à la rédaction d’actes. Une fois l’agent installé
sur l’ordinateur, les internautes peuvent ensuite télécharger,
à partir du site Directlaw.com,
toutes sortes de modèles gérés par l’agent ( contrat de
travail, testament etc.). L’économie pour l’internaute est substantielle.
Dans le cadre d’un divorce à l’amiable par exemple le coût de la
procédure est 10 fois moindre que celle faisant intervenir un avocat.
Antériorité
du nom de domaine sur la marque.
17/11/99
Pour la première fois, un tribunal vient d'affirmer l'antériorité d'un nom de
domaine sur une marque déposée. Il s'agit de la décision du 29 juin 1999 du
tribunal de grande instance du Mans qui vient d'annuler une marque et son renouvellement
"pour indisponibilité du signe" dans la mesure où "Oceanet utilisait la dénomination
Oceanet comme nom de domaine dès la mi-juillet 1996, soit antérieurement au
dépôt par la demanderesse de sa marque complexe reprenant cette dénomination".
Le conflit concerne deux sociétés qui interviennent dans le domaine de l'internet.
Dès la mi-juillet, la société Oceanet met en ligne son site "Oceanet" et le
fait référencer dans les principaux moteurs de recherche. Et le 31 juillet suivant,
la société Microcaz a fait inscrire la dénomination Oceanet auprès de l'Insee,
en tant qu'établissement secondaire. Le 2 septembre suivant, elle dépose la
marque Oce@net auprès de l'Institut national de la propriété industrielle. Ce
n'est qu'après qu'elle s'aperçoit que la société Oceanet utilise un site internet
www.oceanet.fr. Or Microcaz ne peut pas
justifié avoir utilisé le signe Oceanet avant le 31 juillet 1996. Elle est donc
déboutée de ses demandes et condamnée reconventionnellement à cesser d'utiliser
la marque en question.
Antériorité
d'une dénomination sociale sur un nom de domaine.
17/11/99
Dans une ordonnance de référé du 4 novembre dernier, le tribunal de grande instance
de Paris vient d'affirmer l'antériorité d'une dénomination sociale sur un nom
de domaine. Une personne sous l'identité "Domaine à vendre" avait déposé auprès
de l'Internic aux Etats-Unis plus de cinquante noms de domaine dont "sony-france.com"
et "sony-fr.com". Pour le tribunal, il s'agit d'un trouble manifestement illicite
qu'il faut faire cesser. D'abord, il constate "qu'en s'appropriant ces deux
noms de domaine, les défendeurs ont usurpé la dénomination sociale de la société
Sony France". Selon la juridiction, ces noms de domaine avilissent la réputation
de Sony dans la mesure où ces deux adresses ne renvoient à aucun site web. Par
ailleurs, cette appropriation empêche Sony France d'enregistrer sa dénomination
sociale à titre de nom de domaine portant le suffixe ".com". En plus de l'interdiction
faite d'utiliser cette dénomination sociale, le tribunal a enjoint à ceux qui
avaient enregistré les noms de domaine en litige de procéder à leurs frais aux
formalités de transfert des deux noms de domaine au profit de Sony France et
demande à l'Internic de le faire.
Rapport MandelKern : " Diffusion des données
publiques et révolution numérique " 16/11/99
Dans le cadre du PAGSI ( Programme d’Action du Gouvernement pour l’entrée
de la France dans la Société de l’Information), la commission
présidée par M. Mandelkern a présenté, mardi 16
novembre, son rapport concernant la diffusion des données publiques numérisées.
On retiendra notamment l’obligation faite à l’administration de mettre
à la disposition des internautes les données publiques de bases.
Cette obligation viendrait compléter les droits d’accès aux documents
administratifs régis par les lois du 17 juillet 1978 et 3 janvier 1979.
La mise à disposition des données publiques n’exclurait pas néanmoins
la possibilité d’une rémunération lorsque les données
ne seraient pas indispensables à l’exercice des droits des citoyens.
Le rapport relève cependant que la mise en pratique de cette recommandation
risque de poser de sérieux problèmes entre les producteurs des
données publiques et les éditeurs privés. L’Institut National
Géographique (IGN) refuse par exemple - même contre rétribution
- l’accès à certaines de ses données à des éditeurs
cartographiques privés. C’est pourquoi le rapport MandelKern recommande
également la création d’une instance de régulation chargée
d’assurer une médiation entre le secteur public et le secteur privé.
Ce rapport pose ainsi les fondements d’une politique globale à l’égard
de la diffusion des données publiques, rendue nécessaire par un
environnement numérique qui impose de toute évidence, en la matière,
de nouvelles pratiques.
Proposition
de loi tendant à généraliser l'usage des logiciels libres
dans l'administration.
16/11/99
Les sénateurs Pierre Laffitte, René Trégouët et Guy-Pierre
Cabanel soumettent aux internautes une proposition
de loi visant à généraliser l'usage des logiciels libres
dans l'administration. L'ambition d'une telle proposition est de faire économiser
à nos administrations plusieurs millions de francs en frais de licences
et de garantir dans le même temps la pérennité des choix
informatiques grâce à l'accès aux codes sources.
Les 12 millions d'utilisateurs du RealJukebox
sous surveillance. 12/11/99
Richard Smith, expert en sécurité informatique, a révélé dans le New-York Times
(edition du 1er Novembre) la présence d'un "espion électronique" dans
le plus célèbre des lecteurs audio. La société américaine Real Networks collectait
ainsi, à l'insu des utilisateurs, des informations sur leurs goûts musicaux.
Real Networks reconnaît les faits et affirme avoir mis un
terme à cette pratique. Elle propose dès aujourd'hui le téléchargement gratuit
d'un logiciel permettant de désactiver le système de collecte. Cette fonction
sera présente dans la version 7 du RealPlayer.
L'affaire ne va cependant pas s'arrêter là. Trois actions en justice pour violation
de la vie privée ont été engagées selon le mécanisme de la class action.
L'une d'elles porte sur le paiement de 500 millions de dollars de dommages et
intérêts. A n'en pas douter donc, les questions de vie privée vont devenir une
nouvelle priorité chez Real Networks.
France, Signature électronique : introduction
de la proposition de loi Pierre Laffitte dans le projet de loi. 09/11/99
La commission des lois du Sénat a décidé dintroduire certains aspects
de la proposition de loi du sénateur Pierre Laffitte, sous forme damendement,
dans le projet de loi "portant adaptation du droit de la preuve aux technologies
de linformation et relatif à la signature électronique".
Le sénateur a constaté que le texte gouvernemental ne réglait pas les
problèmes des appels doffres pour les marchés publics. Or lusage
de la messagerie électronique dans les appels doffres permettrait de réduire
les délais entre la prise de décision et le début des travaux. Dans sa proposition
de loi numéro 495, il prévoit qu"Afin dassurer une large transparence
et un accès rapide à linformation par les entreprises, les appels doffres
publics ainsi que les documents annexes feront lobjet dune communication
électronique "
Plus de 800 internautes ont plébiscité ce texte. Pour la première fois en effet,
une proposition de loi était soumise à un forum de discussion en ligne.
USA : rejet du projet de loi sur la valeur probante
de la signature électronique.
05/11/99
Il a manqué quatre voix à la Chambre des représentants américaine pour adopter
le projet de loi sur les signatures électroniques. Ce texte devait conférer
une valeur probante aux signatures numériques au niveau fédéral. Il aurait conférer
une valeur légale identique aux contrats en ligne et aux contrats rédigés sur
support papier. Mais les démocrates ont craint que ce texte n'affaiblisse la
protection des consommateurs. Un projet de loi similaire en préparation au Sénat
devrait cependant relancer le débat. Par ailleurs, les Etats s'intéressent aussi
à cette question, et notamment la Californie qui vient d'adopter un texte sur
la signature électronique.
Diffamation
:
l'affaire
AXA Conseil IARD et AXA Conseil Vie contre Monsieur Christophe M., Monsieur
Christophe S., Président du Conseil d'Administration de la société INFONIE.
Le Jugement
du tribunal d'Instance de Puteaux du 28/09/99.
Contrefaçon
de marque :
l'arrêt
de la Cour d'appel de Paris du 13/10/99 confirme l'ordonnance
de référé (22/02/99) en faveur de Christian Dior Couture.
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